Quel permis A A2 A1 choisir ?

Publié le Publié dans Le permis moto

Quel permis moto choisir ?

Quel permis A A2 A1 choisir ?

PERMIS A

  • Le permis A Moto avec ou sans side-car d’une puissance maxi de 73.6 kW (100 Ch)
  • Tricycles à moteur d’une puissance > 15 kW (20 Ch) (21 ans)
  • A partir de 20 ans, à condition de posséder le permis A2 depuis au moins 2 ans. Il n’y a pas d’examen à passer, vous recevez une attestation de suivi de formation pratique (d’une durée de 7 heures) dont un exemplaire est envoyé à la préfecture de votre lieu de résidence. Il vous faut aller à la préfecture pour qu’elle soit ajoutée sur votre permis de conduire.

PERMIS A1

  • Permis A1 Moto avec ou sans side-car d’une cylindrée ≤ 125 cmet d’une puissance maxi de 11 kW (15 Ch)
  • Tricycles à moteur d’une puissance ≤ 15 kW (20 Ch)
  • A partir de 16 ans
  • Vous devez avoir l’ASSR 2 ou l’ASR

PERMIS A2

  • Permis A2 Moto avec ou sans side-car d’une puissance maxi de 35 kW (47 Ch) et avec un rapport poids/puissance ≤ 0.2 kW/kg
  • A partir de 18 ans
  • Vous devez avoir l’ASSR 2 ou l’ASR

PERMIS A1 (Informations complémentaires)

Équivalences Permis B – Permis A1 : les modalités depuis le 1er janvier 2011

Depuis le 1er janvier 2011 tous les titulaires du permis B qui souhaitent conduire un deux-roues motorisé de 50 à 125 cm3 (L3e) ou un tricycle à moteur L5e (scooter à trois roues) de plus de 50cm3 quelle que soit sa puissance (L5e)  ont l’obligation de suivre une formation de 7 heures, sauf les personnes titulaires d’une quelconque catégorie de permis de conduire obtenu avant le 1er mars 1980.

Depuis le 19 janvier 2013 il est en plus nécessaire pour les usagers de tricycles à moteur (L5e), de plus de 15 kw, d’être âgés de 21 ans révolus.

Cette formation spécifique est dispensée par une école de conduite ou une association agréée. À l’issue de cet enseignement, une attestation de suivi de formation sera remise par l’école de conduite. Elle se compose de 3 phases :

  • 2 heures de théorie,
  • 2 heures de pratique hors circulation (« sur plateau »)
  • 3 heures de pratique en circulation.

A qui s’adresse cette formation ?

Cette formation de 7 heures est mise en place pour les titulaires du permis B qui souhaitent conduire une motocyclette légère (de 50 à 125 cm³) ou un tricycle à moteur (L5e).

Cette formation de 7 heures n’est pas restrictive dans le temps. Elle concerne tous les titulaires du permis B souhaitant acquérir une motocyclette de cylindrée comprise entre 50 et 125 cm³ ou un tricycle à moteur L5e, quelle que soit l’année d’obtention du permis.

Pour prétendre à cette formation, il faut avoir obtenu le permis B depuis au moins deux ans mais néanmoins, elle peut être suivie un mois avant la date anniversaire des 2 ans d’obtention de la catégorie B du permis de conduire.

Les titulaires du permis B ayant assuré et utilisé une motocyclette légère ou un tricycle au cours des cinq années précédant le 1er janvier 2011 sont exemptés de cette formation.

En cas de contrôle

En cas de contrôle par les forces de l’ordre, les conducteurs de motocyclette légère ou de tricycle à moteur présenteront cette attestation de formation ou un « relevé d’information » fourni par leur compagnie d’assurance, attestant de l’antériorité de la conduite d’une motocyclette légère ou d’un tricycle L5e.

Le non respect de cette réglementation sera passible d’une amende de 4ème classe (135 €).

Focus : la formation pratique et théorique de 7 heures en détail 

L’objectif de cette formation est de familiariser le futur conducteur avec ce type de véhicule. Ces sept heures de théorie et de pratique sont également une occasion unique de réfléchir au comportement et à la place que chacun occupe au milieu de la circulation. La formation met en avant l’importance de la prise de conscience des risques et la nécessité de respecter les règles. Elle insiste également sur les avantages qu’il y a à adopter une conduite apaisée, respectueuse des autres et de l’environnement.

2 heures de théorie

Sur les 7 heures de formation, 2 heures sont attribuées à un enseignement théorique. Son programme débute par une analyse des accidents les plus caractéristiques impliquant les motocyclettes légères et les tricycles à moteur. Il se prolonge avec des conseils qui permettent d’appréhender les pièges de la route, comme la conduite sous la pluie ou de nuit.

La personne en formation apprend ainsi à se rendre détectable auprès des autres usagers. Elle est aussi sensibilisée à l’importance de s’équiper en vêtements protecteurs de qualité (casque à la bonne taille et attaché, gants, pantalon, blouson avec dorsale et chaussures montantes). Elle apprend également à se méfier des risques concernant l’adhérence. Cela va de l’attention à une flaque de gasoil au passage d’un ralentisseur, en passant par la présence de gravillons, de peintures au sol ou de plaques métalliques. Enfin, cet enseignement théorique aborde les conséquences physiques et physiologiques des chocs sur les aménagements de la route, y compris à petite vitesse.

2 heures de pratique hors circulation (« sur plateau »)

Ces 120 minutes sont consacrées à la prise en main du véhicule et aux vérifications indispensables : huile, pression et usure des pneumatiques, poignée de gaz, système de freinage… La personne en formation apprend à démarrer en toute sécurité, à bien positionner son corps pour assurer un meilleur équilibre grâce à une juste répartition du poids, à monter et à descendre les vitesses, à anticiper les manœuvres de freinage et d’évitement et à s’arrêter. Le futur usager d’une motocyclette légère ou d’un tricycle à moteur est enfin sensibilisé à bien positionner son regard avant de virer ou de tourner. Il est ensuite formé à tenir l’équilibre à petite vitesse avec et sans passager, en ligne droite et en virage.

Et 3 heures de pratique en circulation

Cette dernière partie de la formation de 7 heures se fait en et hors agglomération. À l’issue des 180 minutes, le conducteur doit être capable d’adapter sa vitesse aux circonstances de la circulation, de choisir la bonne voie, de bien se placer sur la chaussée en fonction notamment des angles morts des véhicules lourds. Il devra savoir franchir une intersection, changer de direction et dépasser en toute sécurité en tenant compte du phénomène d’aspiration. Il doit enfin savoir négocier un virage en toute sécurité.

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